''The Magic Whip: Made in Hong Kong'' revient sur les sessions d'enregistrement du tout nouvel effort studio des Anglais.
Vous voulez tout savoir sur les coulisses de l'enregistrement de "The Magic Whip"? Vous allez être servis! "The Magic Whip: Made in Hong Kong" vous emmène aux Avon Studios, en Chine.
Ce nouvel album, le premier en douze ans pour Blur, le premier avec Graham Coxon depuis 1999, a commencé par une série de concerts: "Je pense qu'on s'est habitué à jouer à nouveau ensembles parce qu'on a fait quelques concerts, c'était complètement inconscient. Il n'y avait aucune forme de pression du genre 'le 12 juillet, on va en studio avec ce producteur et on essaie d'écrire le single de notre retour", explique le bassiste Alex James au Rolling Stone Magazine. "C'est juste 'on va au studio et on joue', parce que de toute façon il n'y a rien d'autre à faire à Hong Kong - à part du shopping."
Damon Albarn, le chanteur, a ajouté que le projet de base était d'enregistrer l'album en cinq jours en 2013 et de faire une sortie surprise la semaine d'après. Mais le groupe est finalement retourné à Hong Kong en 2014 pour continuer à travailler dessus. Les quatre musiciens en ont d'ailleurs profité pour voyager dans le sud-est asiatique, comme on peut le voir dans le documentaire. "Je me sentais comme un astronaute, puis j'ai commencé à m'imprégner de cette dystopie (l'inverse de l'utopie) d'isolement, d'angoisse et de peur", explique Albarn à propos de la façon dont la région lui a inspiré les paroles. "C'est très intense, ça aide quand tu écris."
"The Magic Whip" contient un titre appelé "Pyongyang", la capitale de la Corée du Nord. Aux alentours de la 19e minute dans la vidéo, on peut voir le chanteur visiter ce pays plongé dans la dictature. "J'étais vraiment fasciné par le fait que ce genre d'endroit pouvait encore exister, par ce qu'il peut s'y passer, donc j'y suis allé et je m'y suis baladé. Tout le monde a l'air d'être sous l'effet d'un sort, et en soit c'est extraordinaire. Il n'y pas de pub, pas d'internet, pas de téléphone."
Le documentaire est visible ci-dessous dans son entièreté.
Source: Classic 21
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